RAMEN IS THE NEW BURGER !
La semaine dernière, le quartier d’opéra voyait la naissance d’un nouveau restaurant de ramen. L’établissement n’ouvrait ses portes qu’à 19h, et pourtant, dès 18h30, des gens commençaient déjà à venir faire la queue pour être les premiers à découvrir ce nouveau venu dans le monde des nouilles japonaises. Ayant eu vent de cette nouvelle par hasard un peu plus tôt dans la journée, nous avons décidé avec madame S. de venir tester ce restaurant au plus vite. Petit retour en images.
Malgré la file d’attente, nous avons pu rentrer dès le premier service. Le restaurant est tout en longueur, avec la cuisine dans le fond de la salle. Sur la gauche un comptoir, sur la droite, quelques tables de 4, pour un total d’environ 22 places.
La décoration, composée majoritairement de noir (murs, comptoir, tables, abats-jour) et de rouge (poutres, tabourets, vaisselle), donne un coté très design et assez élégant pour ce type d’endroit.
Inauguration oblige, l’entrée était décorée de magnifiques plantes. Nous avons même assisté à une livraison de fleurs en direct de la part d’une entreprise japonaise souhaitant féliciter le propriétaire.
le menu est élégant, et propose un large choix de ramen. La spécialité du restaurant, comme son voisin Naritaké, c’est le tonkotsu, un bouillon blanc à base d’os de porc. Ça c’est pour la base, ensuite, on peut personnaliser le bouillon, avec du miso et du piment par exemple.
Mon choix s’est porté sur un tonkotsu ramen noir, enrichit par une sauce d’ail grillé, avec un oeuf ajitama en supplément. Madame S. a préféré testé le ramen de base, sans ail. Nous avons également commandé une assiette de ravioli gyoza dont l’enseigne à l’extérieur vantait les mérites.
je les ai trouvé très bien fait, bien remplis mais pas trop, et avec beaucoup de goût. Parmi les meilleurs que j’ai pu gouter dans un ramen parisien.
En libre service sur le comptoir : du gingembre rouge (beni shoga), du sel, de l’huile de sésame, des graines de sésame, du shoyu, et de la pâte d’ail. J’aurais aimé avoir aussi du vinaigre de riz pour parfaire l’assaisonnement des gyoza, mais je chipote…
Venons en au plat principal : le ramen est servi dans un très joli bol rouge du plus bel effet. Je trouve cette combinaison très efficace.
J’avais demandé le bouillon standard à la commande (parce qu’on peut le demander plus ou moins gras), heureusement car c’était déjà très gras.
Niveau gout, Madame S. a trouvé son bouillon trop gras et un peu fade. De mon coté, j’ai trouvé que l’ail grillé donnait un parfum très agréable au bouillon. Une belle découverte.
Le chashu (porc braisé) était fondant comme je l’aime. Il est servi en petite quantité dans le ramen de base, mais il est possible d’en commander quelques tranches supplémentaires en topping.
J’ai adoré les nouilles. Celles-ci sont fines, et parfaitement aldente.
Le service à été agréable et assez rapide pour une première.
Au final, Hakata Choten (qui possède déjà un établissement au Japon), se révèle être un très bon ramen, qui, en mettant au cœur de son menu une spécialité régionale de Hakata (Kyushu), entre sans problème dans les meilleurs ramen de la capitale.
Cependant, le tonkotsu ramen ne plaira pas à tous les palais français, car son bouillon standard est encore trop gras, et il semble presque impossible d’en venir à bout. Je pense d’ailleurs qu’il faudra expliquer davantage que l’on peut diminuer la quantité de gras à la commande, car ce n’était pas évident sur le menu. Pour ceux qui aime le tonkotsu authentique, ils trouveront chez Hakata Choten un solide concurrent de Naritaké, situé à peine plus loin dans la même rue. Vu les files d’attentes habituelles devant ce dernier, nul doute que de nombreux fans de ramen iront tester Hakata Choten pour se faire une idée, et devraient être conquis facilement.
Pour ma part, voici les points que j’ai nettement préféré chez Hakata Choten :
– La décoration soignée (parce que le tout orange de chez Naritaké c’est bof bof)
– Les gyoza – très bons, rien à dire, bien équilibrés
– Les nouilles : c’est personnel, mais j’aime cette taille de nouille, et la cuisson était parfaite. Parfait pour moi.
– Le chashu : Très fondant. Encore un bon point. J’aurais aimé une tranche de plus dans le ramen de base.
Le restaurant semble en tout cas déjà victime de son succès, car dès le lendemain, le restaurant fermait ses portes à 17h car tout le bouillon avait été vendu.
Et vous, vous y allez quand pour vous faire une idée?
Prix du ramen simple + œuf = 12€
53 rue des Petits Champs
75001Paris