Le 16ème festival des loisirs japonais s’est ouvert hier pour le grand bonheur des fans qui n’ont pas hésité à braver la chaleur étouffante des hangars et les deux heures d’attente avant de pouvoir accéder au festival (à cause de problèmes informatiques apparemment).
Malgré ces désagréments, subis néanmoins dans une ambiance décontractée et bon enfant, j’ai pu découvrir en fin de matinée l’espace washoku dédié à la cuisine traditionnelle japonaise. L’espace prévu, somme toute sommaire, a au moins le mérite d’exister cette année. Mise à part les stands des partenaires officiels (Nissin, Tiger, Japan Day Project…), on retrouvait le stand de la société Umami france (dont je vous parlais il y a peu), mais également une scène dédiée pour les cours de cuisine live.
L’initiative est louable, mais on regrettera l’absence de retour vidéo sur la scène cuisine, ce qui est quand même un non sens, car les gens ne voyaient absolument rien depuis leurs sièges.
Quelques stands proposaient de déguster des produits (saké, miso, shoyu…), comme celui de la coordinatrice culinaire Miyuki JO, qui m’a fait découvrir une gamme de nouveaux produits très umami, comme une saucé taré (à déguster avec des udon), ou des furikaké à mettre sur son riz.
Plusieurs panneaux explicatifs donnaient quelques informations aux visiteurs sur la cuisine japonaise.
De nombreux produits étaient présentés, mais sans qu’ils soient possible de les goûter ou de les acheter. Dommage !
Le saké et le thé vert étaient très bien représentés cette année, avec des dégustations possibles.
Dans le reste de l’exposition étaient disséminés plusieurs restaurants japonais permettant au public de se restaurer. On retrouvait l’un des chouchous du festival, Atsu Atsu, qui malgré des prix assez dingues, continuent d’attirer des hordes de fans déchaînés avec ses boulettes de poulpe. Il y avait également Ma Bento (avec une étrange carte fusion mêlant bento et taco rice), Onigiriya (et ses boulettes de riz), et d’autres nouveaux : Un stand Kosyuen, filiale du groupe Brook’s Cafe (je vous parlais de leur restaurant parisien il y a peu), proposait également des onigiri お握り. Un restaurant de Nagasaki était aussi présent avec une spécialité de nouilles froides そうめん, mais qui n’a pas eu l’air d’attirer grand monde.
En revanche, le stand d’Espace Japon et sa machine à glace, ont eu un grand succès par cette chaleur. Ils proposent de déguster des kakigori カキ氷, une spécialité japonaise estivale, qui consiste en une coupe de neige de glace finement râpée, et recouverte de sirop. Une tuerie par ces températures !
En conclusion, la présence pour la première fois d’un espace Washoku a grandement séduit les visiteurs de Japan Expo, ce qui témoigne encore une fois de la curiosité grandissante du public pour cette cuisine. Personnellement, je regrette quand même l’absence d’un retour vidéo pour donner un coté plus vivant aux cours de cuisine. D’autre part, j’aurais aimé avoir davantage de stands, avec pourquoi pas une exposition de photos digne de ce nom (Jordy, si jamais tu veux changer un peu de sujet ! ), ou encore des présentations vidéos…Gageons que c’est un début, et que d’autres initiatives verront le jour dans les années à venir.
Pour finir, je ne peux pas ne pas dire un mot sur les prix ABSOLUMENT PROHIBITIFS des restaurants japonais couvrant l’évènement : 22€ une formule bento (avec boisson et dessert), 18€ le bento de chez Shinano (un restaurant parisien)…c’est du délire complet ! C’est presque deux fois plus chers que les prix pratiqués à Paris. Je comprends les coûts du festival, et les taxes que subissent les restaurants partenaires, mais je trouve ça vraiment abusé. Même les restaurants français « en dur », pourtant un peu plus cher, ne pratiquent pas ce genre de tarifs. Alors faites comme moi, apportez votre bento !
Japan Expo 2015, c’est jusqu’à dimanche !